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CC - Enid Yu |
Une récente étude IPSOS/AFPA, réalisée en octobre 2012, montre que de plus en plus de Français envisagent une
reconversion professionnelle, notamment en cas de perte d'emploi. Ceux qui ont déjà sauté le pas en ont en majorité tiré un meilleur
épanouissement professionnel et une amélioration de leurs
conditions de travail. Ceux qui n'ont pas encore changé de métier et qui l'envisagent sont avant tout motivés par un choix professionnel volontaire.
Une reconversion professionnelle satisfaisante
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CC - Jerry Bunkers |
Parmi les actifs ayant déjà changé d'activité professionnelle au cours de leur carrière (56% des personnes intérrogées), plus de la moitié (55%) l'ont fait par choix, contre moins d'un quart (24%) suite à la perte de leur emploi précédent. Cette reconversion n'a pas pour autant été facile. En effet, les principaux obstacles rencontrés sont le manque d'
information et d'aide en matière de
reconversion, (34%) le manque de
soutien en matière de
formation (31%), et la complexité des
démarches administratives (24%).
Une fois le changement accompli, ils sont plus de 64% à constater un meilleur
épanouissement professionnel et 56% de meilleures
conditions de travail. Seuls 41% ont vécu leur reconversion comme une contrainte imposée par le
marché du travail, alors que 71% la considèrent comme un
nouveau départ dans leur vie, y compris au-delà des aspects purement professionnels. Il convient de noter que près du quart (23%) considèrent avoir été
mal orientés dans leur études initiales.
Prudence des non reconvertis
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CC - Jerry Bunkers |
Parmi ceux qui n'ont jamais changé d'orientation professionnelle au cours de leur vie, seul un gros tiers (35%) se déclare prêt à l'envisager. Parmi ceux-là, 61% l'envisagent au motif d'un
choix professionnel volontaire, et 28% comme moyen de
rebondir après une perte d'emploi. Les raisons les plus souvent invoquées pour justifier une reconversion volontaire sont la recherche d'un meilleur
épanouissement professionnel (61%), d'un meilleur
équilibre de vie (55%), et d'une meilleure
rémunération (54%). Pour ce dernier motif, il convient de noter que moins de la moitié (49%) de ceux qui se sont reconvertis ont effectivement constaté une amélioration de leur rémunération.
Alors, heureux ?
Enfin, parmi ceux qui n'envisagent pas de reconversion professionnelle, une écrasante majorité d'entre eux (91%) justifient leur position par le fait qu'ils se sentent plutôt satisfaits de leur
vie professionnelle. Environ les deux tiers (65%) ne sont pas sûrs de retrouver un emploi après une reconversion, et plus de la moitié (51%) n'ont aucune idée de la branche dans laquelle ils pourraient se reconvertir. On ne saurait trop conseiller un
bilan de compétences à ces derniers !
Auteur : Lionel Ancelet - Coach et formateur
Résultats détaillés de l'étude IPSOS - AFPA téléchargeables ici.
Crédit photos : flickr.com (licence Creative Commons)
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