CC - Romany WG |
- Mes objectifs professionnels sont clairs.
- Je suis donc concentré sur mes objectifs.
- Je réussis à les atteindre.
- Mon succès me donne accès à de nouvelles opportunités.
- La multiplication des opportunités m'amène à me disperser.
- La clarté initiale de mes objectifs s'estompe.
- Je me disperse de plus en plus.
- Je rencontre de moins en moins le succès.
- Je finis par échouer.
Tout se passe donc comme si le succès portait en lui les germes de l'échec !
CC - Shanth |
Adopter des critères plus tranchés
- Est-ce que cela me passionne ?
- Est-ce que cela se situe dans mon domaine d'excellence ?
- Est-ce que cela répond à un besoin fondamental du monde moderne ?
Se consacrer à l'essentiel
CC - Cristian V. |
Une fois ce grand nettoyage effectué, il convient de rester vigilant, et de s'imposer, dans la mesure du possible, d'éliminer avant d'ajouter. Qu'il s'agisse de finir un livre avant d'un acheter un nouveau, ou de terminer un projet avant d'en aborder un autre.
Museler notre "aversion à la dépossession"
Il s'agit d'un phénomène psychologique qui nous fait accorder davantage de valeur à quelque chose que nous possédons déjà. Par exemple, nous avons du mal à nous séparer d'un objet qui nous appartient, même si nous ne l'utilisons que très rarement, voire jamais. De même, la plupart des propriétaires qui cherchent à vendre un bien immobilier en demandent en général un prix supérieur à celui qu'ils seraient prêts à payer eux-mêmes s'ils devaient l'acquérir. Il s'agit pourtant d'une question essentielle pour évaluer la valeur que nous accordons à quelque chose : "si je ne l'avais pas, combien serait-je prêt à payer pour l'acquérir ?" Le prix à payer peut s'exprimer en argent, mais aussi en temps ou en énergie.
Il en va de même pour les opportunités professionnelles. Plutôt que de se demander la valeur que nous accordons à telle ou telle opportunité ("cela fera bien sur mon CV", "ça va me permettre de découvrir un nouveau secteur"...) demandons-nous ce que nous sommes prêt à sacrifier pour l'obtenir (par exemple, du temps consacré à notre famille ou à d'autres projets). Car il ne s'agit pas seulement d'éliminer les activités qui constituent une perte de temps, mais aussi celles qui sont seulement intéressantes sans pour autant satisfaire les 3 critères évoqués plus haut.
A la recherche de... moins
Le succès peut donc se comporter comme un catalyseur pour l'échec, s'il nous entraîne à chercher un "toujours plus" désordonné. Si, au contraire, nous cherchons ce que nous pouvons éliminer, de manière méthodique et stratégique, afin de nous consacrer à l'essentiel, alors nous éviterons de tomber dans le piège de la dispersion, et nous pourrons accomplir de grandes choses, en excellant dans un domaine qui nous passionne et qui réponde à un besoin.
Auteur : Lionel Ancelet - Coach et formateur.
Source : The Disciplined Pursuit of Less by Greg McKeown
Crédit photos : flickr.com (licence Creative Commons)
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